Le Bangladesh est situé sur le plus grand delta du monde, formé par trois des plus grands fleuves de la planète, le Gange, le Brahmapoutre et la Meghna. Ils déversent chaque année plus d’un milliard de tonnes de sédiments et autant d’eau que tous les fleuves d’Europe réunis. C’est le pays des moussons, des inondations et des phénomènes météorologiques violents ; cyclones, raz de marrés, inondations à répétition.
En 2007, le cyclone Sidr dévaste les rivages du Bangladesh et de l’État indien voisin. Avec des vents soufflant à 250 km/h, « Sidr » laisse dans son sillon près de 10 000 victimes, la mangrove des Sundarbans inscrite au Patrimoine Mondial de l’humanité endommagée, la flotte de pêche du Bangladesh privée de plusieurs centaines d’unités. Ce cyclone donne un aperçu de ce que pourront être les conséquences du réchauffement climatiques au Bangladesh.
Près d’un quart de la population du Bangladesh vit sur les rivages de la Baie du Bengale ou des grands fleuves. Près de 40 millions de personnes sont directement menacées par les effets du réchauffement climatique et la montée du niveau des océans.
Les pêcheurs, directement affectés dans leur travail et leur vie quotidienne:
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Impact direct sur la vie des pêcheurs :
Les pêcheurs habitent sur les rivages. Ils seront obligés de déplacer leurs abris en suivant l’affaissement des côtes érodées par la montée des eaux.
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Diminution de la sécurité alimentaire :
L’augmentation du niveau de l’eau risque de ronger jusqu’à 15% du territoire du Bangladesh et de ses terres arables. Conjugué à la salinisation des sols, la réduction des terres cultivables amplifiera un risque important sur la sécurité alimentaire du pays dans un territoire grand comme ¼ de la France et comptant plus de 170 millions d’habitants.
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Augmentation des catastrophes météos :
Le réchauffement climatique provoquera des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes et irréguliers ; des moussons plus fortes, des inondations et des ouragans plus fréquents, des orages tropicaux dévastateurs. Les pêcheurs du Golfe du Bengale, pratiquant déjà le métier le plus dangereux du monde seront les premiers à souffrir de ces conditions aggravées. Le nombre de naufrages déjà énorme augmentera avec ces difficultés météo.
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Menace d’écosystème classé au Patrimoine Mondiale de l’Humanité :
Les Sundarbans, Patrimoine Mondial de l’humanité, abritant les derniers tigres du Bengale, seront grandement menacés par l’élévation du niveau de l’eau et de sa salinité. Les humains sont déjà les premiers réfugiés climatiques. Les digues supportent mal ces phénomènes et se rompent de plus en plus fréquemment. Bien qu’elles soient difficiles à identifier et compter, plus de 15 000 personnes ont déjà dû quitter certaines iles du delta pour rejoindre les bidonvilles des métropoles.
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Disparitions de nombreuses espèces de poissons :
Les espèces originelles de poissons du delta et du Golfe du Bengale ont besoin de conditions spécifiques de salinité et de température. Un changement aussi brutal qu’inévitable ferait disparaître de ces zones, une partie des ressources halieutiques, dont dépend grandement la population.
Comment agir?
Ces conséquences du réchauffement climatique sur le court terme sont inévitables. Watever a pour but de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables des rivages, et de proposer des solutions afin d’accompagner et de limiter les conséquences des risques du réchauffement climatique.
Watever agit pour :
1/ Créer la première Société de Secours en Mer du Bangladesh :
Watever lance la première société de secours en mer au Bangladesh afin de répondre à l’urgence des naufrages : la « MSRS » (Maritime Security & Rescue Society). Avec un volet de prévention et d’information sur les conditions météorologiques, la MSRS prévoit aussi des outils de secours d’urgence avec notamment des unités d’interventions composées de bateaux rapides et de chaloupes de sauvetage pour secourir les naufragés.
2/Améliorer les bateaux au Bangladesh :
Watever et Taratari participent à l’amélioration de la construction navale au Bangladesh. Suite au cyclone Sidr, Taratari a été commissionné par l’ONU pour construire 60 bateaux de pêche insubmersibles.
Watever met en place un Centre de Formation aux différents métiers de la construction navale et destiné en premier aux charpentiers navals. Le chantier Taratari recrutera ses techniciens dans cette école. Cette formation permettra à terme, la construction de bateaux de qualité, durables et sûrs à des prix abordables.
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